.. deux ou trois petites choses, mais est-ce bien nécessaire ?

Voir dans ce travail un énième déploiement de la nature relèverait du malentendu. L’intérêt n’est pas là, bien au contraire. Plus surprenantes sont les énigmes qui s’y jouent, les déplacements incessants des limites, l’instabilité de la matière toujours défaite, l’énergie qui irrigue, pousse, circule, démultiplie, orchestre sans prévenir à l’image de la cire qui toujours surprend par ses réactions à la couleur qui s’y perd. Ne rien savoir à l’avance. Se laisser aller à la transparence du monde en laquelle le tout se reflète dans la partie, le devant se confond avec l’arrière, les liaisons se dessinent et sans cesse renvoient à d’autres échos… Du vide médian comme usage du monde.

m.l.t. 2004.

2004 . La Perraudière, suite : texte de Christian Ruby.